Europe ?! / Sterntaler - Les ducats tombés du ciel
Photomontage, 2013

Travail en cours.

La pauvre petite fille du conte des frères Grimm Sterntaler - Les ducats tombés du ciel, à Athènes aujourd’hui, espère toujours que les étoiles se transforment un jour en pièces de monnaie et tombent dans sa chemise ...

Les ducats tombés du ciel

Il était une fois une petite fille dont le père et la mère étaient morts. Elle était si pauvre qu’elle n’avait ni chambre ni lit pour se coucher ; elle ne possédait que les vêtements qu’elle avait sur le corps, et un petit morceau de pain qu’une âme charitable lui avait donné. Mais la petite fille était bonne et pieuse.
Elle décida de se mettre en route à la garde du bon Dieu, espérant rencontrer des gens qui l’aideraient. Sur son chemin, elle vit un pauvre homme qui lui dit :
– Hélas ! J’ai si grand’ faim ! Donne-moi un peu à manger.
Elle lui présenta son morceau de pain tout entier en lui disant :
– Que Dieu te vienne en aide ! et elle continua de marcher.
Plus loin, elle rencontra un enfant qui pleurait, disant :
– J’ai froid à la tête. Donne-moi quelque chose pour me couvrir.
Elle ôta son bonnet et le lui donna. Plus loin encore, elle vit un autre enfant qui était glacé faute de camisole et elle lui donna la sienne. Enfin, un dernier lui demanda sa jupe, qu’elle lui donna aussi. La nuit étant venue, elle arriva dans un bois où un autre enfant lui demanda sa chemise. La pieuse petite fille pensa : « Il fait nuit noire, personne ne me verra, je peux bien donner ma chemise » et elle la donna encore. Ainsi elle ne possédait plus rien au monde.
Mais au même instant les étoiles du ciel se mirent à tomber, et par terre elles se changeaient en beaux ducats étincelants ; et aussi, bien qu’elle eût donné sa chemise, elle avait à présent sur elle une chemise toute neuve et taillée dans le meilleur tissu. Elle ramassa les ducats et fut riche pour toute sa vie.

Die Sterntaler

Es war einmal ein kleines Mädchen, dem war Vater und Mutter gestorben, und es war so arm, daß es kein Kämmerchen mehr hatte, darin zu wohnen, und kein Bettchen mehr hatte, darin zu schlafen, und endlich gar nichts mehr als die Kleider auf dem Leib und ein Stückchen Brot in der Hand, das ihm ein mitleidiges Herz geschenkt hatte. Es war aber gut und fromm. Und weil es so von aller Welt verlassen war, ging es im Vertrauen auf den lieben Gott hinaus ins Feld.
Da begegnete ihm ein armer Mann, der sprach : »Ach, gib mir etwas zu essen, ich bin so hungerig.« Es reichte ihm das ganze Stückchen Brot und sagte : »Gott segne dir’s« , und ging weiter. Da kam ein Kind, das jammerte und sprach : »Es friert mich so an meinem Kopfe, schenk mir etwas, womit ich ihn bedecken kann.« Da tat es seine Mütze ab und gab sie ihm. Und als es noch eine Weile gegangen war, kam wieder ein Kind und hatte kein Leibchen an und fror : da gab es ihm seins ; und noch weiter, da bat eins um ein Röcklein, das gab es auch von sich hin. Endlich gelangte es in einen Wald, und es war schon dunkel geworden, da kam noch eins und bat um ein Hemdlein, und das fromme Mädchen dachte : »Es ist dunkle Nacht, da sieht dich niemand, du kannst wohl dein Hemd weggeben« , und zog das Hemd ab und gab es auch noch hin.
Und wie es so stand und gar nichts mehr hatte, fielen auf einmal die Sterne vom Himmel, und waren lauter blanke Taler ; und ob es gleich sein Hemdlein weggegeben, so hatte es ein neues an, und das war vom allerfeinsten Linnen. Da sammelte es sich die Taler hinein und war reich für sein Lebtag.


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